La proposition d’or dans les mathématiques, du 8 Août 1459, est le dernier texte mathématique connu de N. de Cues. Il contient les mêmes idées que la Perfection mathématique, avec, toutefois, un effort de fondation mathématique rigoureuse. N. de Cues revient ainsi à son idée d’origine, à savoir la rectification de la circonférence à l’infini. Sa proposition est la suivante : dans un quadrant, le rapport des sections de rayons à la ligne qui les détermine est constant, que cette ligne soit une corde, un arc ou une tangente : c’est une négation de la différence entre la droite et la courbe par l’intermédiaire des proportions. N. de Cues est certain que cette proportion est la même que celle de la diagonale au côté du carré.