La réparation du calendrier : En 1437, Nicolas de Cues présente au concile de Bâle une réparation du calendrier. Pâques se fête le premier dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe du printemps. Or, la date de Pâques était difficile à fixer parce qu’on ne savait pas bien calculer l’année solaire et l’année lunaire. En suivant des travaux entamés par Jean de Murs, Nicolas de Cues propose que le 24 Mai 1439, jour de la Pentecôte, soit considéré comme la veille du 1er Juin. Grâce à cette réforme, il suffisait ensuite de ne pas compter le jour supplémentaire d’une année bissextile tous les trois cent quatre ans. C’était très simple, mais le Concile de Bâle, à cette époque, avait d’autres affaires bien plus importantes à régler et ne l’a pas entendu.