GALILEO GALILEE (1564-1642)

 

Galileo Galilei a subi indirectement l'influence de N. de Cues par l'intermédiaire de N. Copernic et de G. Bruno. Il lui emprunte notamment la fameuse formule sur la sphère infinie, mais il ne se prononce pas nettement en faveur de l'infinité du monde; il adopte sur cette question la même solution prudente que Descartes en parlant de monde indéfini. Il serait souhaitable de savoir si sa formule du livre de la nature écrit en langage mathématique n'a pas été quelque peu inspirée par les réflexions cusaines sur les proportions et sur les mesures en physique, dans le De Staticis experimentis de 1450.

Galilée, L'essayeur, cité par Cassirer, in Individu et cosmos dans la philosophie de la Renaissance, Paris, Minuit, 1983, p. 199.

Koyré, A., Du monde clos à l'univers infini, p. 127.

Mehl, Edouard, Descartes en Allemagne, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2001, pp. 164-179.